Pour son deuxième passage dans On n'demande qu'à en rire, Jérémy Ferrari
à dû traiter un nouveau thème épineux : les suicides des salariés chez
France Télécom...
Même si le sujet semblait être du "pain-bénit" pour ce pro de l'humour
noir et du cynisme, il était également truffé de pièges, notamment celui
de tomber dans la facilité... piège qu'il a évité avec brio. Il s'est mis
pour l'occasion dans la peau d'un coach en suicide très professionnel,
qui fait faire à ses clients un mois et demi d'entraînement de plongeons
en piscine afin qu'ils soient au top pour sauter des fenêtres des
bureaux...
Attaquant le problème avec un texte écrit à l'acide, cinglant sans
aucune pitié, Jérémy a su traiter avec une belle finesse et beaucoup de
dérision ce sujet qui prêterait normalement à pleurer. Il enchaîne les
vannes féroces et hilarantes, les répliques font mouche, et c'est le fou
rire assuré !
Depuis Bernard qui rate "bêtement" son saut en heurtant un lampadaire et
la voiture du PDG à Thierry qui fait preuve d'un scandaleux manque de
délicatesse en sautant avec un tee-shirt SFR, en passant par Catherine
qui manque cruellement de logique au point qu'elle veut s'inscrire pour
le saut deux jours de suite, Jérémy sait nous surprendre et rattraper
les choses, multipliant les vacheries tordantes et les atrocités
jouissives... Il termine avec une superbe chute dans laquelle il apprend
avec une émotion sans mélange que son fils vient d'essayer de suivre
les traces glorieuses (?) de son père...
Comme il l'a dit dans son sketch, phrase reprise ensuite par Laurent
Ruquier : pour traiter ce thème avec cette légèreté... "Ça, c'est
couillu !"
Les répliques cultes sont à nouveau nombreuses, mais je garderais bien
celle-là : "Heureusement qu'il est mort, il aurait été déçu".
http://www.youtube.com/watch?v=B0CrrLgv-t0
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire